vendredi 6 novembre 2009

Soirée intimiste à La Maroquinerie



Live Report du 2 novembre 2009


La semaine dernière, assise devant mon ordinateur, je flânais, tranquille, sur le web quand me voilà atterrie sur le site de la Blogothèque. Autant en profiter pour faire un aparté, car cette association vaut vraiment le détour. Le plus souvent connu pour ses Concerts à Emporter, avec des groupes tels que Beirut, Fleet Foxes, Bon Iver ou encore Patrick Watson, l’association ne s’arrête pas là. En effet, elle publie un blog, qui apporte chaque jour son lot d’informations, carrément intéressantes, que ce soit des actus, des vidéos de leurs événements ou encore des interviews. Et en plus ils organisent des concours ! Merci la Blogothèque.
C’est donc comme ça que je me suis retrouvée dans cette jolie salle de La Maroquinerie en ce lundi soir d’automne.

Trois groupes jouaient ce soir là : The Two, The Sleeping Years et Be My Weapon. Trois nationalités et trois nouveautés pour moi. Tant mieux, je suis d’humeur à la découverte !
Le public s’installe petit à petit sur les marches autour de la fosse. Ça discute, ça boit de la bière et ça rigole. Puis, la lumière s’éteint petit à petit, laissant apparaître sur scène les deux frenchies de The Two. Elle à la voix, lui à la guitare et au chant, en anglais s’il vous plaît ! Un duo sympathique, mais rien de très innovant.


S’en viennent ensuite les quatre Anglais des Sleeping Years. Le niveau monte.
Mené par le chanteur/guitariste Dale Grundle, les Sleeping Years ont effectué un show techniquement parfait, auquel l’émotion ne manquait pas. Lumière tamisée et silence totale dans la salle, tout le monde se laisse porter par la splendide voix de Dale Grundle. Les Anglais ont joué la totalité de leur premier opus, ainsi que leurs deux nouvelles compositions, Into The Light et Katherine Cove. Un grand moment d’intensité.

Le temps de mettre en place la scène et les Be My Weapon commencent leur set tout en discrétion, avec une invasion de son bizarroïdes. Le silence se fait petit à petit, tandis que le batteur rejoint le bassiste et le guitariste, tous deux le visage caché sous leurs casquettes. Les titres s’enchaînent, avec plus ou moins de fluidité.
Et là c’est un peu la déception. Autant à écouter sur leur Myspace, les morceaux étaient plutôt agréables, autant en live, le groupe est loin de prendre son envol … Plusieurs larsens ont parsemé la prestation des trois Américains, tandis que le chanteur-guitariste se trompait dans ses accords. Seule la puissance de jeu du batteur sauvait la mise, arrivant à animer un peu le public.

Adeline


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