mardi 26 janvier 2010

Ma Playlist # 12

Cette semaine (et avec un certain retard sur le rendez-vous habituel) voilà la playlist: au programme pas de choix thématique ni de fil conducteur clairement identifiable. Une playlist plutôt hétéroclite qui résultent des coups de cœur de la semaine passée (parfois bercés par l'intemporalité) et de mes découvertes toutes récentes (pour des groupes ou artistes pas si récents que cela, mais mieux vaut tard que jamais).

Enjoy !

Benjamin Léon

1. The Magnetic Fields, Let's Pretend We're Bunny Rabbits, Album 69 Love Songs



2. Elbow, One Day Like This, Album The Seldom Seen Kid



3. The Unicorns, The Ghost Mountains, Album Who Will Cut Our Hair When We're Come



4. The Shins, Australia, Album Wincing The Night Away



5. Clues, You Have My Eyes Now, Album Clues



6. The Broken Bells, Vaporize, Album Broken Bells



7. R.E.M., Texarkana, Album Out of Time



8. The Pretenders, I'll Stand by You, Album Last of The Independants



9. Mick Jagger, Sweet Thing, Album Wandering Spirits



10. Peter Gabriel, More Than This, Album Up


Marion Cotillard se met en voix

C'est bien connu, depuis le succès internationale de La Môme (indéniable réussite d'une prestation inoubliable au-delà du mimétisme pourtant pénible), Marion Cotillard est sur tout les front naviguant de galas en remises de prix. Les Américains se l'arrachent, elle tourne avec les plus grands (Johnny Depp, Leonardo Dicaprio, Daniel Day-Lewis) et elle pose aussi pour Dior qui en a fait son égérie depuis 2008.

C'est donc par le biais de la vénérable maison Parisienne qu'on est content d'apprendre que Marion vient de sortir une chanson pop-rock avec les Franz Ferdinand, lancement d'une campagne haute-couture résolument placée du côté sonore. Sa voix fait montre d'une belle élasticité jusque dans sa fragilité résolument rock. En plus la chanson n'est pas trop mal (et dieu sait que je déteste les Franz Ferdiand), cela s'appelle The Eyes of Mars et c'est en écoute juste en-dessous:



Mais comme la charmante jeune femme à plus d'un tour dans son sac elle nous fait entendre dans la magnifique ballade sucrée My Husband Makes Movies (du pur Broadway Sound) qu'elle chante pour la comédie musicale Nine de Rob Marshall (en salle le 03/03/10) sa voix version cabaret. Le résultat est émouvant de perfection hollywoodienne.



Benjamin Léon

Intermède Pop

Broken Bells by Broken Bells

En 35 minutes et pas une de plus, le premier album des Broken Bells donne dans la pop élégante mais désinvolte allant droit au but avec comme arme infaillible : le sens de l’évidence mélodique que beaucoup pourraient leur envier.

Quand
Danger Mouse (vu chez Jay Z et producteur chez The Rapture) rencontre James Mercer leader de The Shins au Danish festival en 2004, ils décident de travailler rapidement ensemble sur quelques chansons. Le manque de temps (The Shins avant tout) repousse l’affaire jusqu’à aujourd’hui puisque le side project Broken Bells ne sortira dans les bacs que le 9 mars 2010. Alors il est comment cet album ? A l’image du single The High Road : épuré mais faussement simple. Les Broken Bells distillent des chansons au groove certes minimaliste mais irrésistible dont le charme est indéniablement contagieux. Petite revue de ce qui s’annonce comme la petite sensation pop du printemps.

On commence avec
The High Road premier extrait et première prise avec la galette : petits sons de synthés légèrement tarabiscotés, arrivée du beat vaguement électro avant que ne se pose la voix de James Mercer (sacré chanteur mine de rien) sur quelques accords de guitare acoustique. La chanson qui s’annonce un rien banale suit en fait plusieurs développements dont le travail des voix (chœurs pop très Beatles) sont pour beaucoup. Un petit classique mine de rien ! Vaporize est peut-être ma préférée : un brin mélancolique dans le chant, le discret orgue de Mouse comme ligne mélodique et un refrain entêtant qui tranche avec le couplet. En trois minutes l’affaire est bouclée, pas le temps d’en rajouter le duo sait jouer de ses effets avec parcimonie. You Head is On Fire s’impose en contrepoint d’une intro en ritournelle gentiment fantasque pour s’épanouir en petit ballade bien sympathique quoiqu’un peu trop polie pour être honnête. Sailing to Nowehere synthétise un peu la formule du duo : un versant acoustique court-circuité par les trouvailles synthétiques de l’autre moitié. Trap Doors poursuit le chemin tranquillement mais surement et Float redonne un peu de vigueur à ce léger creux : quelques accords de piano martelés, un chant souple et un refrain qui joue sur les décalages sonores.

Pour finir
Citizen replace le groupe dans une optique moins atmosphérique et plus percutante avec sa ligne mélodique légèrement plus agressive (enfin façon de parler !). L’album se conclut sur The Mail and The Misery plaisant mais répétant un peu les choses. Et alors c’est tout ? Et bien ce ne serai pas rendre justice au groupe que d’oublier de parler de LA chanson qui justifie l'écoute de l'album : The Waiting Game avant-dernière plage et petit bijou pop comme on en fait rarement. Avec un beat bien entrainant calqué sur une petite ritournelle au piano, une voix qui déroule son bonheur mélodique en symbiose avec les chœurs...on ne peut que succomber (d’autant que le break à mi-parcours est somptueux).

Reste à savoir si le groupe compte s’arrêter au concept de l’album ou s’engager dans quelque chose de plus concret avec pourquoi pas quelques concerts à la clé. Mais quelque chose me dit pourtant que nos deux acolytes n’iront pas plus loin tant il semble évident que
James Mercer en est appelé à retrouver son groupe fétiche d’ici peu de temps. Affaire à suivre.

Benjamin Léon

Album : Broken Bells, le 09/03/10

En savoir plus sur le groupe ici




mardi 19 janvier 2010

Ma Playlist #11

Avec un peu de retard, voici la playlist de la semaine ! Avec au programme mes découverts de ces derniers jours, agrémentées de valeurs sures frémissantes.
Enjoy !

A.

1. Fires of Rome, Dawn Lament, album You Kingdom You



2. Elbow, The Bones of You, album The Seldom Seen Kid



3. Karkwa, Le Compteur, album Le Volume du Vent



4. Eels, Gone Man, album End Times



5. Get Well Soon, Seneca's Silence, album Vexations



6. Wild Beasts, The Devil's Crayon, album Limbo Panto



7. Fever Ray, Now Is The Only Time I Know, album Fever Ray



8. Sydney Wayser, Lullaby, album The Colorful



9. Tom McRae, A Day Like Today, album Just Like Blood



10. Brisa Roché, Whistle, album Takes

lundi 11 janvier 2010

Ma Playslist # 10

C'est avec du retard (mais l'enthousiasme habituel) qu'arrive la playlist de la semaine. Au programme: Joseph Arthur où l'itinéraire d'un folk-singer pas comme les autres.

Après des années de galère, Joseph Arthur fait la connaissance à New York de Lou Reed qui ne tarde pas a devenir son mentor. Pour le jeune garçon originaire d'Akron cette rencontre est déterminante: elle lui permet d'aborder un autre géant, Peter Gabriel chez qui il enregistre trois albums sur le prestigieux label RealWorld. Fâché avec le musicien britannique, Joseph Arthur décide de voler de ses propres ailes, retourne aux States et s'impose comme l'un des songwriters les plus prolifiques de ces dernières années.

Limpide ou tortueuse, la musque de Joseph Arthur est d'abord le fait d'un poète qui exorcise les névroses d'une enfance qualifiée de "merdique" et "désespérée". Avec un rien (mais beaucoup de talent) il peut transformer une simple ballade acoustique en improvisation bariolée et dangereusement malsaine. Retour sur quinze ans de carrière en 10 titres soigneusement choisis pour votre plaisir et le mien !

Enjoy.

Benjamin Léon

1. Crying Like a Man, Live at the Alhambra Genève 21/10/09, album Big City Secrets



2. Mercedes, album Big City Secrets



3. Exhausted, album Come to Where I'm From



4. Toxic Angel, album Vacancy



5. Stumble and Pain, album Our Shadows Will Remain




6. Leave us Alone, Live au Café de la Danse Paris 16/10/09, album Our Shadows Will Remain



7.
In The Sun, album Come to Where I'm From



8. Nuclear Daydream, album Nuclear Daydream



9. Daddy's on Prozac, album Big City Secrets



10. Temporary People, Live au Café de la Danse Paris, 23/06/08, album Temporary People




Plus d'infos sur Joseph Arthur ici

mercredi 6 janvier 2010

Le nouvel album des Vampire Weekend en écoute intégrale




Le 12 janvier prochain sortira un des albums les plus attendus de l'année : Contra, deuxième album des Vampire Weekend.
On avait déjà eu le plaisir de découvrir Horchata, Cousins et le petit dernier White Sky, on avait même eu droit à un concert au Nouveau Casino, le groupe présentant à un public ravi ses nouvelles compos. Voilà maintenant que les quatre New-yorkais nous offrent Contra en écoute intégrale sur leur Myspace.
Les Vampire Weekend arriveront-ils à assurer le tournant difficile entre premier et deuxième album ?
Je vous laisse en juger en allant faire un tour sur leur Myspace ...

Adeline

mardi 5 janvier 2010

In memoriam Lhasa, 1972-2010

Lhasa est partie trop tôt et trop vite. Un début d'année 2010 qui s'annonce donc funèbre en attendant des lendemains plus heureux. Je connaissais peu Lhasa mise à part son premier album La Llorona qui avait connu en son temps un beau succès. Puis elle avait disparu non sans un autre album The Living Road qui m'avait alors échappé.

Plustôt discrète ces dernières années, elle revenait en avril dernier, avec le très personnel Lhasa, titre éponyme et le premier interprété en anglais. Peu de concerts et puis ce long silence jusqu'à cette nouvelle terrifiante parce qu'injuste. Sa voix grave, son univers peuplé de personnages chimériques pour un éveil des sens et une invitation au voyage ne sont pas près de se faire oublier.

La chanson suivante
est extraite d'une jam session avec le canadien Patrick Watson en avril dernier. Elle s'intitule Between the Bars (reprise d'Elliott Smith) et Lhasa y chante d'une voix aiguë qu'on ne lui connaissait pas.

Lhasa and Patrick Watson, Between the Bars




Benjamin Léon

lundi 4 janvier 2010

Ma Playlist #9

Entre découverte et redécouverte, voici la première playlist de 2010 !
Bonne année !

A.

1. Jay Jay Johanson, Colder, album Poison



2. DJ Shadow, Mongrel Meets His Maker, album The Private Press



3. Atlas Sound, Sheila, album Logos



4. Fink, Blueberry Pancakes, album Distance & Time



5. Whitest Boy Alive, Done With You, album Dreams



6. Thom Yorke, Harrowdown Hill, album The Eraser



7. The Knife, One For You, album Deep Cuts



8. The Dø, The Bridge Is Broken, album A Mouthful



9. The Last Shadow Puppets, In My Room, album The Age Of The Understatement



10. The Craftmen Club, Desert Land, album Thirty Six Minutes

dimanche 3 janvier 2010

Pour en finir définitivement avec 2009

Qui sait ce que l'histoire retiendra de lui, toujours est-il que la disparition de Michael Jackson aura provoquée une onde de choc planétaire laissant des millions d'admirateurs en deuil. Au-delà de l'artiste d'exception qu'il fut, le spectacle de sa mort aura été l'occasion d'une démesure rarement atteinte et marque l'entrée définitive de notre société dans la vidéosphère chère à Régis Debray.

Toujours est-il que le retour largement médiatisé du
King of Pop sur scène s'est transformée en chronique d'une mort annoncée laissant le spectre d'un retour artistique impossible car à bout de souffle depuis fort longtemps.

Michael Jackson 1958-2009
RIP



En guise d'épilogue et pour en finir avec celui qui révolutionna la pop music à défaut de l'avoir inventée, le clip de This Is It (chanson honnête sans plus) réalisé par Spike Lee sous forme d'hommage définitif.

Michael Jackson,
This is it, album This is it




Benjamin Léon

samedi 2 janvier 2010

Le Top 10 2009 de B.

En ce deuxième jour de l'an 2010, l'heure est donc aux bilans, avec du retard certes mais non sans une certaine impatience à vous communiquer mon top 10 de l'année écoulée. Certains choix tiennent de l'évidence puisque présents chez pas mal de nos confrères blogueurs (encore que certains blogs donnent l'impression que l'année musicale a débuté juste à l'automne dernier !) d'autres sont plus surprenants, moins attendus mais non moins pertinents.

Il est toujours difficile de faire des listes, le choix n'est pas simple tant il fait suite à d'interminables compromis, ajouts et autres suppressions. Bref vous l'aurez compris cette liste hautement subjective n'a pas été simple, sans doute est-elle réductrice en oubliant ici et là certains. Elle demeure avant tout l'expression profonde d'un certain rapport à l'émotion artistique ressentie écoute après écoute. Et puis il est parfois nécessaire de faire des choix et d'établir des critères de valeurs si nous voulons échapper au sacro-saint relativisme.

10 - Alicia Keys, The Element of Freedom

Quatrième album pour la reine du r'n'b américain: pas le meilleur mais recélant certaines pépites (Love is My Disease, Empire state building of Mind, Love is Blind) et d'autres plus dispensables comme le single Doesn't Mean Anything. Alicia a passée moins de temps en studio. En résulte certaines répétitions dans les arrangements mais une spontanéité qu'elle semblait avoir perdue qui font d'Element of Freedom une bonne surprise dans la mélasse d'un genre qui semble incapable de se renouveler. De plus la voix d'Alicia fait des miracles en osant l'approche des graves tout aussi soyeux que ses vocalises plus classiques.

S'il ne devait en rester qu'une:
Wait to See me Smile

9 - Jeremy Jay, Slow Dance

Auteur-compositeur américain mais dandy inclassable et so british que Bowie ne renierait certainement pas. Sur ce deuxième album Jeremy Jay laissent poser sa voix maniérée, les arrangements sont moins acoustiques que sur le précédent (le non moins excellent
A Place Where We Could Go) avec quelques nappes de synthés rappelant nos chères années eighties. Sur les dix pistes de l'album le chanteur nous invite à une danse minimaliste faites de personnages désabusés racontant leur spleen un rien Baudelairien.

S'il ne devait en rester qu'une:
Canter Canter


8 - Bill Callahan, Sometimes I Wish We Were An Eagle

Il poursuit sa route tel un "lonesome cow-boy", en étant là où on ne l'attend(ait) plus. Restant pourtant fidèle au précédent Woke on a Whaleheart, l'américain persiste et signe dans l'alternative country, le lo-fi où tout ce qu'on voudra y mette comme étiquette échappant à tout le monde sauf à lui-même. L'héritage des traditions musicales américaines restent importants mais Bill s'en départi avec grâce, mystère qui sied définitivement bien au personnage envoutant qu'il sait être quand sa voix se pose et caresse ses textes nostalgiques.

S'il ne devait en rester qu'une:
Faith/Void

7 - Mark Knopfler, Get Lucky

Une bonne surprise que le dernier cru de l'ex guitariste de Dire Straits. Après le décevant
Kill to Get Crimson sorti il y a déjà deux ans, Knopfler reprend dès l'ouverture les influences irlandaises qu'il affectionne tant (Border Reiver) et nous propose un voyage éclectique au coeur des musique américaines: classique (Hard Shoulder), blues (You can't Beat The House), mélancolie folk (Before Gas, The Car Was The One), et ballade ultime et intoporelle (So Far From The Clyde). La voix s'est affinée avec l'âge, plus américaine que jamais, un cristal rauque dont l'émotion affleure entre chaque respiration.

S'il ne devait en rester qu'une:
So Far From The Clyde

6- Patrick Watson, Wooden Arms

Plus âpre et difficile d'accès que le précédent le dernier Patrick Watson est pourtant une indéniable réussite passée inaperçue chez la plupart des critiques preuve que l'originalité n'est pas l'apanage des plus nombreux. Les cordes impressionnent par la subtilité des arrangements (Hommage, Tracy's Waters), la voix de Watson à la fois douce et sur le fil murmure des mélodies uniques (Beijing) parfois accompagnée comme sur le très beau Big Bird In A Small Cage. Inclassable mais essentiel.

S'il ne devait en rester qu'une:
Man Like You

5 - Antony and The Johnsons, The crying light

Premier grand disque de 2009, Antony s'est fait plus discret par la suite bien que sur la route encore aujourd'hui pour présenter ce très beau The crying light, successeur difficile voir impossible d'I'm a Bird Now chez d'oeuvre ultime et indépassable. L'album épouse moins l'évidence mélodique et la puissance émotionnelle du précédent mais n'en demeure pas moins impressionnant. Après avoir convoqué toutes sorte d'amis invités sur I'm a Bird Now, Antony (toujours avec ses Johnsons) se livre plus intime, seul et sans compromis. La voix, le piano et les cordes comme arme émotionnelle. Les points forts: Another World, Her Eyes are Underneath The Ground, Daylight and the Sun, Everglade.

S'il ne devait en rester qu'une:
Daylight and the Sun

4- Arctic Monkeys, Humbug

Assurément le disque rock de l'année, amplement chroniqué ici-même et number one sur ma platine. Que dire de plus : à l'heure où beaucoup de groupes s'écrasent lamentablement devant le toujours difficile troisième album, les Arctic Monkeys semblent viser toujours plus haut, sur de leurs moyens (merci Josh Homme pour la prod) et d'une fougue évidente qui fait plaisir à voir. De My Propeller en ouverture à The Jeweller's Hands dernière plage de l'album, le chemin s'annonce rapide mais hautement précieux.

S'il ne devait en rester qu'une:
Secret Door

3- Phoenix, Wolfgang Amadeus Phoenix

Quatrième album et coup de maitre ! Une véritable machine à danser, que ce
Wolfgang Amadeus Phoenix : une production immaculée, un savoureux équilibre entre tempos lents (atmosphériques dirons certains) et beats ouvertement funky. Ces français ont la classe, ils le savent mais c'est pour une fois totalement justifié. L'Amérique ne s'y est pas trompée et semble enfin prête à leur ouvrir les portes d'un succès qui se veut résolument planétaire.

S'il ne devait en rester qu'une:
Love Like a Sunset

2- The XX, XX

Révélation de cette fin d'année 2009, le groupe a reçu un excellent accueil critique qui m'a d'abord laissé sceptique devant la méfiance engendrée par trop d'œcuménisme. Il n'en est rien et il faut bien admettre que les membres du groupe savent parfaitement brouiller les pistes devant un disque qui fait figure d'ovni. Abordant un look punk de rockeurs garage, leur musique en est pourtant fort éloignée: sensualité des guitares, beauté d'une boite à rythme, voix d'outre tombe mais fulgurances sexy ici et là, beats minimalistes. Il faut du temps pour rentrer dans ces compositions mais écoute après écoute le charme opère. Affaire à suivre de très près !
Justifier
S'il ne devait en rester qu'une:
Fantasy

1- Bob Dylan,
Together Through Life

33° album du maitre, Dylan déboule de nulle part et balance cette perle en avril dernier sans aucune promo, enchainant les concerts et les incompréhensions (aucune chanson interprétée en live du dernier album) d'un public pourtant conquis. Accueil critique positif et album fascinant à plus d'un titre (production vintage, voix éraillée qui semble en appeler à la maladie, ambiance funèbre et mystérieuse) Dylan n'en finit pas de réécrire son mythe, sans doute surpris d'être encore là et de faire l'actualité musicale en 2009. Accents tex-mex et direction musicale d'un Mike Campbell (Tom Petty and The Heartbreakers) en grande forme. Un album qui s'impose en réussite majeure avec un outre la classe qui n'appartient qu'aux grands.

S'il ne devait en rester qu'une: Forgetful Heart


Benjamin Léon